Encyclopédie Paléontologie Volume II
Encyclopédie Paléontologie Volume II
Science qui étudie les êtres vivants (animaux, végétaux ou micro-organismes)
ayant peuplé la Terre au cours des temps géologiques, en se fondant principalement sur l'interprétation des fossiles.
VI. Les Echinodermes
Les échinodermes sont des animaux marins dont le nom signifie ” peau de hérisson ” à cause des épines et des plaques calcaires qui forment leur squelette.
Ces parties dures assurent la préservation fossile de nombreux individus.
Les échinodermes comprennent les oursins (échinides ), les ophiures (ophiurides ), les lis de mer ( crinoïdes ) et les étoiles de mer ( astérides ). Les concombres de mer ( holothuries ), qui sont des animaux à corps mou, sont plus rarement conservé à l’état fossile.
Les échinodermes utilisent les pression vasculaire de l’eau pour gonfler leur corps et agiter leurs nombreux appendices en forme de tubes.
Certaines espèces sont fixées au fond marin, alors que d’autres se déplacent.
Les crinoïdes et les blastoïdes sont apparus au Cambrien et se sont diversifiés pour engendrer les autres groupes.
Décimé lors de la grande extinction de la fin du Permien, tous les groupes, hormis celui des blastoïdes, ont néanmoins survécu jusqu’à l’époque actuelle.
Le nombre d’espèces appartenant à chaque groupe a en revanche diminué.
VII. Les Empreintes fossiles
Les empreintes de pas que les dinosaures ont laissées dans la boue se sont parfois fossilisées, apportant de précieuses informations sur leur comportement.
On possède aussi des fossiles (traces) de dents, des œufs et des nids fossilisés de dinosaures, des pierres dont ils se lestaient l’estomac et des excréments fossiles.
Les empreintes de pas nous enseignent que les dinosaures vivaient et voyageaient en groupe, et plaçaient leurs jeunes au centre du groupe (de la colonne) pour les protéger des prédateurs.
Des pierres arrondies fossilisées à l’intérieur de leur cage thoracique (gastrolithes) montrent que les dinosaures avalaient des galets (pierres), comme les oiseaux actuels, afin de mieux broyer dans leur estomac les graines et autres aliments durs.
VIII. Les Mammifères
Les mammifères sont probablement apparus sur Terre au début du mésozoïque.
Ils ont évolué à partir d’un groupe de reptiles, les thérapsides ou reptiles mammaliens (proches des mammifères par certaines de leurs caractéristiques anatomiques),
qui vivaient il y a plus de 200 millions d’années. Les plus anciens fossiles de mammifères ont été trouvés dans des roches datant du jurassique.
À cette époque, on pense qu’il existait seulement cinq ordres distincts de mammifères.
Ces derniers se sont diversifiés il y a 65 millions d’années, après la disparition des dinosaures, occupant peu à peu tous les milieux disponibles.
IX. Les Plantes
Les plantes sont classées en groupes de complexité croissante, depuis les organismes unicellulaires jusqu’aux plantes à fleurs qui ont des systèmes de reproduction complexes.
Les premières plantes terrestres sont apparues durant l’Ordovicien : de minuscules tiges douées de photosynthèse et surmontées de réceptacles contenant les spores.
Le tissu ligneux, texture du bois qui permet de soutenir des organismes de plus grande taille, s’est développé au Silurien.
Quant aux fougères, c’est au Dévonien qu’elles se sont implantées. Il faut attendre le Crétacé pour voir apparaître les plantes à fleurs.
Bien que les végétaux soient principalement des organismes mous, ils se prêtent mieux à la fossilisation que nombre d’animaux à corps mou, car leurs parois cellulaires sont épaisses.
On trouve des feuilles fossiles dans les argiles et les schistes.
Des substances végétales plus dures, comme les pommes de pin et les graines, peuvent résister à des conditions de sédimentation plus brutales, et sont présentes dans les roches plus grossières comme le grès.
Sur certains sites, des forêts entières ont été ensevelies sous les sédiments et pétrifiées.
X. Les Poissons
Les plus anciens vertébrés connus étaient des poissons sans mâchoires, qui ont laissé des fossiles dans les roches datant de l’ordovicien,
une période qui débuta il y a environ 500 millions d’années.
Les premières formes étaient de petite taille, excédant rarement quelques dizaines de centimètres de long et avaient des branchies situées dans une série de poches.
Les premiers poissons à mâchoires évoluèrent pendant le dévonien, il y a 400 millions d’années, et devinrent la forme dominante des vertébrés dans les mers et les eaux douces.
Les principales lignées de poissons, qui comprennent les requins et les poissons osseux, apparurent dans la dernière partie de cette période.
Les poissons constituent plus de la moitié du nombre total des vertébrés actuels.
Les zoologistes estiment à 25 000 le nombre d’espèces de poissons, pour un total de 45 000 espèces actuelles de vertébrés.
En outre, de nouvelles espèces de poissons continuent à être découvertes à un rythme rapide et on s’attend à ce que le nombre final d’espèces connues dépasse les 30 000.
XI. Les Reptiles
Les reptiles ont été les premiers vertébrés à pondre des œufs à coquille dure, qualifiés d’amniotiques.
A la différence des œufs gélatineux des amphibiens, ils ne se desséchaient pas et permettaient aux reptiles de s’éloigner des points d’eau.
Les reptiles ont aussi une peau plus épaisse, écailleuse et imperméable, des membres plus puissants et un cœur plus performant.
Apparus au début du Carbonifère, ils ont évolué à partir d’un groupe d’amphibien ( les anthracosauriens ) dont Seymouria est l’espèce la plus connue : son crâne est amphibien, mais le reste du squelette annonce le reptile.
Les reptiles ont dominé la terre pendant près de 250 millions d’années et se sont différenciés en de nombreux groupes, dont celui des dinosaures.